En réponse à une demande émanant de particuliers (ou d’organisations publiques et privées), l’architecte d’intérieur va élaborer la conception d’espaces intérieurs. Véritable professionnel à la fois créatif et scientifique, il va jouer sur les volumes, l’éclairage, les formes et les couleurs pour réaliser un agencement harmonieux et fonctionnel. Quel sont ses tâches et quelles études nécessaires pour exercer le métier ?
Imaginer, concevoir, réaliser, coordonner
En amont de la conception, l’architecte d’intérieur (salarié ou indépendant) va interroger le client sur ses besoins et les contraintes dont il dispose pour la réalisation du projet d’aménagement (contraintes techniques, financières, échéances).
Une fois qu’il a toutes les informations en sa possession, l’architecte d’intérieur va pouvoir procéder à la confection des plans. Cette phase se fait de plus en plus intégralement sur ordinateur mais les aptitudes en dessin demeurent importantes. A cet égard, beaucoup de jeunes se demandent si ces compétences en dessin sont déterminantes lors de la phase d’admission en école d’architecture intérieur. MJM Graphic Design nous a donné son avis sur la question. En fait, savoir déjà dessiner est un plus pour le futur étudiant, mais loin d’être une nécessité… la formation d’architecte dispose d’un solide socle et l’étudiant pourra aisément acquérir d’excellentes bases lors de ses études. Effectivement, la capacité à avoir des idées prévaut sur l’agilité en dessin car ces compétences techniques se travaillent, le manque délibéré d’idées lui un peu moins…
Dès lors que le projet est validé par le client (et réglementairement), l’architecte d’intérieur devient officiellement chef de projet du dossier. Il est responsable de réunir les moyens humains nécessaires à la bonne réalisation des travaux (plombier, peintre, chauffagiste, staffeur etc.).
De fait, il coordonne le calendrier des travaux ainsi que les tâches du personnel. Il suit toujours de près l’évolution du chantier.
Quelles études pour être architecte d’intérieur ?
Le grade Bac+2 ou Bac+3 débouche vers un poste de technicien assistant. Parmi ces formations, on peut citer le BTS étude et réalisation d’agencement ou le BTS design d’espace mais aussi des diplômes des métiers d’art (DMA art de l’habitat option décor du mur, DMA design d’espace, DMA option décors et mobiliers).
En niveau bac+3 de nombreuses écoles spécialisées offrent un bachelor architecte d’intérieur. L’avis de MJM Graphic Design : consultez régulièrement les sites internet des établissements de votre région et les modalités d’admissions pour ne pas louper les rendez-vous importants. Notez également que des admissions parallèles en année 2 ou 3 sont possibles (même pour les titulaires d’une autre formation), sous réserve d’un examen d’entrée.
Quelles perspectives d’évolutions ?
Après un bac +3 en établissement public ou privé, l’étudiant peut poursuivre son enseignement vers un bac+4 ou un bac+5. Il s’agit d’une option intéressante par exemple si l’étudiant songe à se spécialiser ou disposer de compétences plus élargies. À cet égard, L’ESAM propose notamment un diplôme d’architecte intérieur avec une mention désigner (Bac+4).
Si vous envisagez de continuer jusqu’au niveau maîtrise, le mastère d’architecte intérieur (ESAIL, Ecole Bleue, Ecolle Boulle…) ou encore le Diplôme national supérieur d’expression plastique option design (dans le cas d’une spécialisation) peuvent être pertinents.