Sur les 8,7 millions habitants d’Haïti, 65,9% sont alphabétisés. Il s’agit ici du taux le plus bas de la région. Haïti compte 15 200 écoles primaires, dont 90% ne sont pas publiques et sont gérées par des communautés, des organisations religieuses ou des organisations non gouvernementales. Le taux d’inscription à l’école primaire est de 67%, et moins de 30% atteignent la 6e année.
Le système éducatif à Haïti est établi par le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle. Il comprend l’enseignement préscolaire, l’éducation élémentaire ou « fondamentale », l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur. François Marland stipule que selon le recensement de l’éducation de 2002-2003, cité par la Banque mondiale, seulement 8% des écoles haïtiennes étaient publiques, alors qu’environ 92% étaient financées par des particuliers (ce qui rend de nombreuses écoles inabordables et inaccessibles à la majorité des familles haïtiennes).
L’enseignement préscolaire, l’éducation fondamentale, l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur
L’éducation préscolaire n’est pas obligatoire en Haïti, mais environ 23% des enfants de moins de 6 ans ont accès à l’éducation préscolaire. Cependant, l’éducation élémentaire, encore appelée « éducation fondamentale », est obligatoire pour les enfants entre 6 et 11 ans. Elle comprend trois cycles de trois ans chacun. Le troisième cycle se termine soit au primaire, soit au secondaire. 81,5% des enfants de ce niveau fréquentent des écoles privées et paient des frais, souvent en raison du nombre limité des écoles publiques.
À partir du deuxième cycle de l’éducation fondamentale, les étudiants ont la possibilité de suivre des programmes de formation professionnelle.
Le troisième cycle de l’éducation fondamentale comprend les 7 e, 8 e et 9 e années, où l’élève étudie une gamme de cours d’enseignement général. Après avoir terminé l’éducation fondamentale primaire, l’étudiant doit passer un examen national officiel afin d’obtenir un certificat d’achèvement et de passer au niveau secondaire. Le français est la principale langue écrite et administrative d’Haïti et est utilisé aussi bien en classe et qu’aux tests nationaux.
Il est à noter que cela crée une barrière linguistique du fait que la plupart des Haïtiens parlent créole, mais seuls les Haïtiens les plus favorisés parlent français
Qu’en–est-il de l’enseignement supérieur ?
Toutes les universités sont situées dans la capitale, et elles proposent des études en économie, en médecine, en droit, en sciences naturelles, en agronomie, en littérature et en médecine vétérinaire.
Les principales universités d’Haïti comprennent :
- Université Notre Dame d’Haïti ;
- Université Caraïbe ;
- Université de Quisqueya ;
- Université d’État d’Haïti ;
- Université Lumière ;
- Ecole Supérieure d’Infotronique d’Haït ;
- Université Chrétienne du Nord d’Haïti ;
- Mission Bon Samaritain International School of Nursing;
- Université Roi Henri Christophe ;
- Université Publique du Nord au Cap-Haitien ;
- University of Fondwa ;
- Université Publique de l’Artibonite aux Gonaïves.
Selon François Marland, le système d’enseignement supérieur d’Haïti est représenté par 38 universités avec 369 programmes d’études. En outre, 280 programmes de licence dans 38 universités, 85 programmes de master dans 19 universités et 4 programmes de doctorat dans 4 universités.